Nous vivons à une époque où tout le monde est « photographe ». Le bouleversement qu’a connu la photographie ne tient pas uniquement dans le fait que l’arrivée numérique permet à tous de se sentir photographe, mais aussi au fait que la « toile » offre la possibilité à tous d’apprendre à devenir un photographe. Le temps seul permet à un photographe d’acquérir l’expérience, la culture de l’image et ainsi de développer son univers, son style et sa vision et c’est une erreur de croire qu’une bonne photo est le fruit d’un boitier, qu’il soit numérique ou argentique, l’essentiel c’est l’image, pas le medium utilisé. Peter Adams disait : « Un appareil photo n’a jamais fait une grande image, pas plus qu’une machine à écrire n’a jamais fait un grand roman ».
A chaque mariage c’est souvent le même rituel. On se retrouve confrontés à une foule de photographes. Elle poursuit le même but que le photographe, ramener des souvenirs mais parfois à n’importe quel prix. Le photographe doit donc anticiper :
– les flashs qui crépitent pendant l’entrée des mariés où il devenu nécessaire de déclencher à plusieurs reprises au vu du nombre de photos qui finissent à la corbeille.
– les mouvements de foule. Dans le meilleur des cas, la foule peut servir la composition. Dans le pire des cas, nous avons le dos des invités plutôt que l’entrée ou sortie de cérémonie. Le photographe doit se frayer un chemin dans la foule et parfois donner de la voix pour obtenir la bonne image. Cela fait parfois penser à la concurrence sauvage sur le tapis rouge à Cannes.
– les éventuelles bousculades. Le photographe s’efforce donc de prévoir les mouvements de cette foule qui se produisent souvent lors des moments clés afin de ne pas perdre des images.
Il est cependant préférable d’anticiper en amont plutôt que le jour J. Vous pouvez sensibiliser vos invités sur les différents points évoqués au travers de vos invitations. Gardez en tête qu’un reportage est à l’image de votre journée. Il vaut mieux éviter les situations chaotiques…
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